Trilogie II,
livre 1
Sauve qui peut
l'Amérique
(1776 - 2015)
Op
5
Quatrième
de couverture
Ce livre,
ne peut être comparé aux grands ouvrages de référence pro
ou antiaméricains qui paraissent à un rythme accéléré : il
est meilleur.
Gardez votre sens de l’humour, il est simple , évite les
démonstrations barbantes, associe un langage populaire à
des idées de mandarin et surtout assume ses contradictions.
Je ne l’ai pas écrit, rêvé peut-être, je ne l’ai jamais
porté à mon connard d’éditeur, c’est un livre d’humeur, de
passion, le livre d’un homme qui aime l’Amérique et les
Américains mais que son entourage, les média et des écrits
poussent chaque jour à les détester.
Si vous le trouvez chez votre libraire, ça ne peut vouloir
dire que deux choses a) que c’est un très bon libraire, et
b) qu’on a volé mon tapuscript pour le mettre en vente, de
nos jours c’est chose admise. Je ne vais pas en faire un
fromage car vu son contenu, sa délirante sincérité,
l’innocence avec laquelle il s’attaque à un sujet trop
grand pour tout le monde et son prix vous n’êtes vraiment
pas arnaqué(e).
Bref, du monde des Aliens aux femmes terroristes, d’une
lecture d’Hollywood à une théocratie naissante, du rapport
des âmes américaines avec le pétrole, de la trombe qui
tourne sur Vegas à celle qui emporte actuellement Wall
Street et de Dieu au Pop Art, avec l’aide du mystérieux
Chandro, vous trouverez de quoi aimer les Américains ou les
détester, à vous de voir. Je pencherais personnellement
pour l’amour s’ils ne m’en dissuadent pas. Ce livre est une
esquisse et ses données sont hautement périssables dans la
mesure où elles se rapportent à l’actualité. Il m’aide à me
purger de cette obsession de l’Amérique car je pourrai
alors terminer La Tempête, troisième volet de cette
trilogie que j’ai appelée Fréquence Femme, ouvrage dans
lequel quelqu’un détruit l’Amérique. Mais pas à la manière
d’Osama ben Laden. Votre dévoué. JG »
Table des clusters :
Dans ce livre les chapitres sont
remplacés par des groupes de titres (clusters)
Brève histoire des Aliens, Dieu excelle dans l’exécrable,
le ROW, une Amérique binaire, nous sommes les méchants, il
faut flashouiller le soldat Fagan, vivre dans la peur, je
vous aime beaucoup, Lelouch for President, Hollywood mon
espion préféré 15
Du religieux eugénique, épuration planétaire, une Mexicaine
de service, le choix contraignant, l’autre croisade de
Bush, le prix d’une unité 22
Un Prophète à Lausanne, riches et pauvres, limitation de la
richesse, criminels en cols bleus, l’Empire
s’auto-détruit-il‑? l’affaire Inslaw, séisme sur Wall
Street, le règne dollar, un terrorisme économique, comme se
démodent les gourous de la finance, Une Fed bête et
méchante, Greenspan sucks, deuxième loi de Chandro,
économie et terrorisme financier . . . . . . . . . . . . .
. . . 27
To be or not to be‑? Douce Europe, nous sommes tous
Américains, les mythes débarquent, depuis quand sommes-nous
Américains‑? L’arme télévisuelle, le médium c’est le
message, au fait‑: nous sommes en guerre‑! Putes ‘n puts,
d’une topologie onirique du cinéma américain, un bel opéra,
D pour Dieu ou Disney‑? 33
USA‑: village Potemkine, plus de frontière avec le néant,
un malfaiteur nommé Reagan, la puissance militaire
américaine est-elle un mythe hollywoodien‑? La carte n’est
pas le territoire, A-t-on vraiment marché sur la lune‑? Les
sables de la Grenade 52
Un hold-up réussi, l’art conceptuel, adieu Rembrandt adieu
Picasso, surtout n’ayez pas de talent, du pompier au glam
trash, Jdanov pas mort, l’art selon Bryce, ces chers
bourgeois gentilshommes, une Opep musicale‑? 56
Vertus de la truffe d’un loup, le monde n’a pas besoin de
toi, je peux me passer de vous, oui j’ai détruit l’Amérique
61
U.S. go home‑? C’est quand demain‑? Un intellectuel très
arrogant, rien sur le 11‑septembre, une chapelle noire, le
lyrisme Mailer 63
Le déclin de l’Empire américain, quand vient la nuit, ce
que dit le loup, âmes et pétrole, quatrième et cinquième
lois de Chandro, un numéro bleu ciel, Sa pensée m’envahit
67
Dieu en otage, la limite de Ses capacités, la trombe noire
de Vegas, vert‑: tout va bien‑! Apologie de la punition, un
don particulier, le grand Satan, le budget du Pentagone, un
buisson proud to be american, Mort et transfiguration de la
maffia 76
Vers une théocratie américaine‑? La patine manquante, Dante
était ringard, 1‑million de dollars sinon je vais mourir,
O.P.A. sur le jugement dernier, la secrétaire sexuelle et
son rôle fatal, une recette pour faire élire le Président,
faut-il brûler Darwin‑? Dans lequel le puritanisme et le
beat africain s’accouplent, Amérique terre du démon 82
Un ferment révolutionnaire, les Américains ne savent pas
baiser, Tais-toi Marylin, la nouvelle femme-sexe, le couple
compétition, importance du viol, la star et la tueuse, ce
que disait Carmen, Shere Hite invente le point C, ne
touchez pas à la nature de la femme… 89
Après l’Empire. Effets de miroir, le balai fou, épousailles
avec la Maison Russie‑? brasser nos sangs bordel‑! Qui est
l’Amérique‑? il n’existe pas de mauvais peuples, ceux que
nous n’aimons pas 99
Dans
lequel la Musaraigne, l’adolescente, la dragonne, le loup
et le corbeau se regroupent en une seule entité féminine
et, à leur manière, résument le présent ouvrage
108
Extrait :
- Quel beau résumé‑! L’argent est-il
central‑? Nous n’en savons rien et l’Amérique feint de le
croire. Tu sais quoi‑? On est time out. Temps de conclure, d’oublier
peut-être. Merci, mon Jack pote‑! on a aimé cette grande
coulée désordre, révoltée, avec beaucoup d’amour pour ces
200’000’000 d’otages‑; tes laves erratiques, désordonnées
mais finalement, une structure, pour quoi faire‑? La
logique des volcans dépasse tout le monde. Ton discours est
un poil (de loup) maximaliste, lyrique, actuel, ringard,
prétentieux et nécessaire, ce sont des caractères
compatibles‑; on y retrouve tes travers et qualités, pas
les mêmes que dans tes romans, mais tu fais preuve de
courage vis-à-vis d’un sujet où - quoiqu’on en dise, hein‑?
- tout le monde se casse la figure, tout le monde déconne
ou devient mortellement ennuyeux, et finalement, ah‑! il
fallait bien que ça arrive, qu’un jour ou l’autre que tu te
débarrasses de cette obsession qui se nomme Amérique. Euh…
tu aurais pu en dire quelque chose d’un peu différent et
plus chaleureux (mais Tristan, Roméo, Hamlet, Don Juan,
César, les Autres naviguent tous aux confins de la mort et
du désespoir, sont assassinés, dînent avec le Commandeur et
les gens heureux sont sans intérêt, ne font pas l’objet
d’une narration hentouka) - et finalement il n’y avait
peut-être rien d’autre à dire aujourd’hui de l’Amérique si
ce n’est qu’elle est l’épicentre du mal actuel, qu’elle
donne naissance à une guerre fractale dont la circonférence
n’est nulle part et le centre partout, que les conditions
de la prise de pouvoir par Hitler s’y sont récemment
réunies dans des scenarii d’une ressemblance hallucinante,
que ça nous fait peur et - pourquoi pas‑? - d’y aller faire
un tour. Oui, oui‑! Tu m’as bien entendue et t’as tellement
raison de souligner que celui qui en parle sans l’avoir
vécue un peu, beaucoup, passionnément (stop) est INUTILE, et que,
pardonne-nous, tu n’as pas grand-chose de plus à dire que
les autres et surtout rien qui la puisse changer,
qu’éventuellement tu t’es approché d’un essai du troisième
type mais que les cons et les intelligents (fausse
opposition, car un intelligent peut être très con) vont te
tomber dessus à bras raccourcis et ça t’as l’habitude (on
pense même que ça t’amuse) et encore que -
sobretode
- cette brève giclée
t’auras permis d’enfin réaliser la catharsis dont tu avais
si urgemment beaucoup besoin et - qui sait‑? Hein‑? Quoi‑?
Silence le corbeau intérieur (je vous ai jamais révélé le
nom du loup et du corbeau, verdad‑?
Je romps l’omerta, ce foutu volatile râleur qui a toujours
raison, se nomme Aristophane‑! Et le loup, c’est Ombre de
la forêt des Ombres) qui sait disais-je, on verra d’autres
livres arriver, de nouveaux textes où personne ne détruit
L’Empire, où il existera d’autres lumières nocturnes que
les néons bleus et rouges de la nuit américaine, où tu
pourrais réhabiliter Philippe Sollers l’écartelé et, encore
mieux, nous parler de la deuxième symphonie de Schumann et
des grands moments de la vie d’un chef d’orchestre avec,
pour harmonique différentielle, la présence de ce Dieu que
tu sembles aimer parfois avec simplicité, sans demander
trop de faveurs et peut-être même aucune, mais que la
plupart du temps tu n’arrives pas à voir bien que tu l’aie
recherché toute ta vie, ton Père quoi‑! Hé‑? Boff‑! Voilà‑!
Tu cherches juste Quelqu’un de bien en somme, comme nous
tous, y’a que trois possibilités, Dieu, la Femme ou être
une bête, tu sais c’est le pied d’être une bête, c’est même
LA solution. Les merveilleux auteurs que tu cites prouvent
tout et son contraire. Qu’il s’agisse d’œuvres du «‑premier
type‑» ou de textes plus élaborés la majorité nous fait un
commentaire trop convenu de l’Amérique, nous comprenons à
quel point il est impossible d’en tirer une synthèse, d’en
faire un seul portrait, t’as bien fait de te couvrir dès le
début, sont tous intelligents c’est sûr mais ça suffit pas,
ils tourdebabélisent à tout va‑! Scientifiques, polémistes,
passionnés, économistes, politiques et nouveaux
observateurs on n’a trouvé que des visions limitées, on
pense que c’est le sujet qui aveugle - avec l’aide de
Jupiter - mais on va lire et relire ces bouquins. Au fait,
qui est ce Chandro‑? Un autre Chandrasekhar‑? Un
plaisantin‑? Sa cinquième loi me tue‑! Tu savais toi qu’en
2015 l’Amérique n’aura plus d’eau‑? Soit elle attaquera le
Canada qui en regorge soit elle achètera son eau plus cher
que ce foutu pétrole. Ce sera la fin de l’Empire et la
renaissance des âmes, qui sont une histoire d’eau. Alors
Chandro‑? Te mets pas martel en tête bêche, nous le savons,
une triade dragonne-loup-corbeau sait tout, Chandro ne peut
être qu’une femme très douce dont les yeux brillent sur la
mer, sur les rocs que des naufrageurs posèrent là et tu ne
révéleras jamais son identité car il faut la protéger.
Juste‑? Non, ne dis rien, on reste avec notre intuition, je
suis pleine de sagesse et d’instincts aiguisés, cépa tous
les jours que je partage l’âme et la truffe d’un loup.
Alors‑? Alors tu vas te taire‑! Tu ne lèves pas le voile‑?
On l’avait parié‑! Quel salaud‑! Hem‑! Écoutez-moi tous
vous qui restez à la lisière de l’ombre‑: oui, il est comme
ça, il aime garder une carte dans sa poche, on sait ça.
Alors‑? Alors conclus, Jack pote, parce qu’on a envie
d’aller se coucher, ton Amérique c’était le voyage au bout
de la nuit, mais ça valait le coup. Au fait, tu es
musicien, non‑? Tu vas finir comment‑? Carré comme
Beethoven ou en glissade comme le Concert de Cologne‑? Tu
devrais quand même nous dire qui est cette Chandro qui ne
cesse d’émailler ton texte à perte de sens, remarque on s’y
fait, on saute ou on étudie, ça parle à l’imaginaire tout
ça, mais c’est Qui‑? Je piétine…
- Personne, affirmai-je, juste un URL qui flotte dans le
Réseau et une ombre qui se prend pour John Nash croisé avec
Van Vogt. Tu peux aller voir sur la toile, mots clefs‑:
Chandro, Amérique et futurologie, rise and
fall, etc.
Mais oublie, car la fin de l’Empire - celui que nous
rejetons - est bien plus proche que l’on ne se l’imagine.
Car sinon, pourquoi auraient-ils largement décimé la race
qui les représente‑? L’aigle impérial à tête blanche.
Les femmes et les symboles sont également fragiles.
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