Discours de
réception de personnalités En l’Académie
AutreTerre
Une
série
Réception de
Des Trois Sorcières
Op 35
Salut
Ι
l me
revient ce jour, mes bien en chair Sorcières, aussi nommées
dans mes œuvres Sourcediles ou encore Passantes
considérables et - selon les Juifs - qui n'ont pas souvent
été top avec vous " charognes saignantes car nées d'un os
de la côte d'un connard du nom d'Adam Kadmon", lointain
ancêtre des BacharTrump et autres erreurs de la nature,
l'incroyable honneur de vous recevoir dans la multiple et
sonore Académie Alchymique d'AutreTerre. Un lieu que Paris
n'aura jamais le talent d'imaginer et que souvent vous
visitâtes, passant par la cheminée et même, en cas
d’extrême urgence, par la porte d'entrée. Vous connûtes
toutes la grande forteresse de Centremont d'ancienne et
sainte mémoire, que nous vîmes assiégée par des banquiers
suifs que vous eûtes la bonté de liquider par
déshydratation aqueuse fibulaire et financière, mais ceci
ne fut que justice.
Pour suivre l'anti-usage, je dois, en premier, saluer
maintenant les diverses entités répugnantes à qui nous
refuserons l'accès de la Maison AutreTerre. Voici donc mon
préalable :
Exclusion
Mon cher
Bachar, Merveilleuses douanes françaises, Chers Torchecul
de l'OCAS, Mon brave et ridicule Adolf Hitler, Corps de
métiers nuls, Mesdames les présences féminines faussement
quintessentielles, Entités frouzes, Votre Sagesté Monsieur
Le Père vert, Mademoiselle la tortionnaire de
Péking, alias
Liù, alias Pingg''Pongh, Messieurs les dictateurs
démocratiques de France, Messieurs les vendeurs
quinquennaux d'illusions politiques, Journalistes
répétitifs et ridicules de la honte médiatique qui roulez
et mentez lamentablement pour quelques milliardaires
impuissants, Messieurs les malades de FricLand, Gros
excrément moumouté Trumpette, Mesdames et Messieurs les Titres
exagérés, Mesdames les Corneilles carnassières qui (je ne
dirai pas prenez Racine, ce serait trop banal) restez à
l'affût de tout ce que vous pensez pouvoir déchiqueter, et
vous, Messieurs les Éditeurs dont l'inutilité est connue et
l'arrogance banale, et enfin vous les autres Paparasites
que je ne saurais tous mentionner à moins de disposer d'un
livre de cent milliards de pages en corps de
3 :
V
ous ne
serez jamais reçus en cette maison. Ni dans aucun cœur
(tant il est vrai que c'est la loge de nos amours), ni dans
aucune mémoire car vous participez, non de l'Ombre qui
recèle de la beauté, non du vide qui nous sidérale, ni
d'une étoile (j'ai montré récemment comment faire l'amour
avec l'une d'entre ces belles nanes) mais du rien dans sa
plus abjecte et poussiéreuse définition. Crevez donc comme
vous le méritez, nous sommes là pour vous dévoiler et vous
gommer !
Δ
onc, je
conclurai
Ε
encore
une fois, loin de vos
H
orreurs
banales
Ο
bscures
de votre laideur
Ρ
ompez
Σ
ortez
Éloge
Filles et Sorcières d'Eastwick, de
Hamlet, des venelles de Rome, de la rue Saint Denis et des
éclairs d'été, vous allez toujours par trois, comme les
Parques qui tranchent le fil de nos vies et vous portez
bien votre nom. Vous existez dans la littérature, mieux
encore vous êtes dans la méta littérature, soit dans mes
livres, ce qui se fait de mieux en matière de fantastique,
de sourcellerie, d'inventique et de juste hommage au
phénomène femme !
Je vous ai souvent qualifiées de TNT, trous noirs terrifiants et vous
avez fait très peur à des prêtres mal branlés. Ils vous ont
massacrées, vous demeurez toujours au centre de toute chose
dans le sublunaire humain. Vous voici, depuis quelque
cinquante ans, des femmes faussement libérées, mais dans
l’ombre, vous savez user de vos pouvoirs. Cette réception
m'est plus agréable que les précédentes car j'ai envie de
me refondre dans votre pâte féminine, que ce soit du sexe,
un retour à la mer, un acte amniotique ou simplement le bon
choix.
Il est d'usage, ici, de saluer toutes les personnes
présentes mais, ce soir, je me limiterai à vous trois, de
crainte qu'effaroufâchées vous ne changiez d'aspect et ne
viriez Morganes ou pire !
Vos noms sont œstrangel et, dans le contingent, on vous
appelle Faridée parfois dite Fafa, Anna aussi nommée Nanna
et enfin Jacqueline la fille corbeau, née croambule, qui
feint de féminiser mon nom mais qui n'est autre que Don
Giovanni, je le prouverai. Fafa fait fâcheusement penser à
Faffnir, le dragon nazi de service cher àWawa et Nanna à
Innana, la plus célèbre femme de Babylone. Je me propose de
raconter vos parcours, vos vols nocturnes et même votre
ADN.
C
ar,
profitant d'un
moment d'inattention de votre part j'ai jeté un coup d'œil
sur vos doubles hélices. Oh !
je sais… on ne va guère me comprendre, mais vous n'êtes pas
tout à fait des :
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YEUXUUUCULSUUUNNN
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Vous seriez davantage
des :
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NNNGTAGTCATATGCTTGTCTCPÂTEAAAGATTAAGCCATG
Ce qui se résume finalement à un
banal XX qui explique tout !
Passons à l'essentiel :
vos parcours, ventouses et origines, vos réussites et ces
machos pichos qui tentent en vain de moduler vos
destinées :
Il n'est point
en cette bonne ville du bout du lac de journal, de Tribune,
de gazetiers, de mass merdiazes pourries, de néo-Twitter,
de cons faits rances de presse, de maison d'éditeurs voyous
ou de cabinet de voyantes, de poussiéreuses et malodorantes
officines du fisc qui aient prévu votre apparition dans une
Genève culturellement et sourcellement constipée.
Χ
ette
introduction ne serait pas complète sans mentionner de
manière brévissime quelques-uns des ordres majeurs dont
vous provenez :
filles en cavale et pieds nus, filles en jambes, filles
sans visage, filles de l’Enfer, matrones, femmes de
Ménache, caclons charnels, gousses d'ail perfides,
hypothèses en jupons, innocentes andando et une seule fois
dans l'histoire papesse, suppôt des ça tend, démarches à
rythmer nos espaces, j'en passe. Il y a des choses qui
restent indicibles :
la différence entre femmes et filles. C'est un secret bien
gardé par l'ignorance des mâles. Nous avons déjà commenté
qu’une fille devient une femme quand elle est révélée mais
nous n’avons jamais souhaité expliquer ce verbe. Au plus
simple, il suffit de se référer à mon Douzième Évangile.
(Citation de Mélissa) :
J'habite
un corps de femme. Nuançons :
de fille, parfois de fille-femme, généralement de
femme-fille-femme et, à mon top, de fille-femme-fille
(c’est juste un rapport entre chimie et software, ils
comprendront peut-être un jour mais y’a peu de chances) et
nous les filles (je dis ça pour simplifier) nous nous
sommes toutes rendu compte après Avène que nous étions
l’aboutissement suprême du roman de l’énergie, non
seulement par la beauté mais par notre potentiel de
sensualité à rendre jalouse une
étoile.
Je le cite car les Sorcières
jouent avec ces catégories.
Δ
e
plus :
les carburateurs de tout temps n'ont dit que des horreurs à
votre propos. D'un excrème à l'autre. Soit ils sont fondus
et rôtis par votre dyable de chymie, mais ça ne dure que
l'espace d'un tapin, soit ils crèvent de trouille,
ressentant instinctivement comment vous êtes assemblées.
Ah non c'est un peu court
Sorcières !
On pouvait dire… oh !
Dieu… bien des choses en somme…
En variant le ton, — par exemple, tenez :
Que votre
sabbat n'est qu'une ballade nocturne !
Il a lieu la nuit depuis jeudi à vendredi,
qui est le jour de Vénus mais aussi que la présence
de douze disciples du démon en forme de boucs
une allusion à douze apôtres.
Et rajoutons enfin que lors de leur shabbat,
les Sorcières consomment un breuvage
produit d’enfants bien mal langés
tout le dimanche avant la messe
Un antidote à la bonnedieuserie…
Ah les cons !
Hallucinogène ce que
les carburateurs ont pu imaginer. Faites gaffe les filles,
les monotétines sont encore faiblement vivants, voire pire
dans cet Orient très moyen, centre infectieux de notre
planète. Vous pourrez voir une foule de belles Sorcières
polygones en écrivant simplement
http://www.twt6.org/poly/index.html sur votre navigateur.
Par ailleurs, n'est-ce point grande dyablerie que de
parcourir le monde avec des incantations
binaires ?