Single
Idéale
Maîtresse
Op 1
Quatrième
de couverture
La_Sombra, femme énigmatique qui
apparaît dans ses rêves, met l’auteur au défi de lire le
Livre_des_Origines. A partir de son vécu et de beaucoup de
lectures il se met en chemin pour trouver ce livre, quitte
à l’écrire. Cette (en)quête rejoint vite une autre forme de
narration : le roman policier sexuel et
théologique. Le personnage central n’étant
autre que Lilith, femme
première,
exclue de la Bible et de qui les démêlés avec Dieu
résonnent encore dans l’inconscient collectif. Le récit est
simple : un homme attiré par les dominatrices rencontre une
femme chamane qui le lit et le transforme de manière
imprévisible. Beaucoup de sexe, de sang et de sperme,
beaucoup de poésie et de philosophie, beaucoup de religion
surtout car la démone l’emmène chez Dieu. Qui est cette
Josefina, jeune universitaire mexicaine, prêtresse du
sadomasochisme qui se mue en indienne chamane et entraîne
Giovanni dans un itinéraire à la Castaneda ? Qui sont les
criminels de Tijuana qui payeront le prix du sang ? Et
Ernesto le Cubain qui ressemble à Fidel ? L’enquête est
menée par Esposito, un privé d’apparence banale mais qui
tombe le masque en fin de récit. Quant à Giovanni, il n’est
autre que Don Juan l’éternel chasseur d’idéal que la Déesse
revient harmoniser « a la manera fuerte » dans cette
Amérique décadente et magnifique, de Sausalito à Santa
Fe. Idéale
est l’histoire d’un
duel et d’un accident de vie. Les principes masculins et
féminins s’y affrontent avec une conclusion imprévue, la
fidélité
Jacques Guyonnet
est compositeur et chef d’orchestre. Expert au près du
Conseil de l’Europe et fondateur du Centre Musical de
Genève qui a fait connaître les musiciens importan ts des
années 60 /80. Il a créé des studios audio et vidéo et
participé à la réforme de l’enseignement musical.
Qualifications de pilote aux USA. C’est un personnage
atypique qui aime la simplicité dans les rapports humains.
ISBN
2-940296-00-6 /Imprimé en France
Table des Matières
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Extraits
Réactions :
André Corboz (a
fait parvenir ce texte à propos d'Idéale Maîtresse et de
Fréquence Femme. Nous pensons qu'il s'agit du collage d'un
poème écrit par Corboz dans sa jeunesse, JG ne se reconnaît
pas sous des aspects aussi sublimes (NdE))) :
Arpenter
l'incandescence
Main qui écrit sur la route sèche de la page
Comme écartant les frondaisons du vide
Main qui t'avances en signes fermes et rudes
Tu poursuis jour après jour l'existence et
l'autonomie d'un langage
Tu modèles son profil illuminé d'éclats d'orgue
Tu fondes ses hautes assises à l'écart du mépris du siècle
et de l'honneur
Tu le portes en avant et tu le maintiens
Et tu le pétris et tu le doues de muscles et de certitude
Tu l'assures contre l'érosion populaire et
contre le gel des écoles
Tu l'instaures comme un soleil
Et voici devant toi ô poète l'instrument
bien formé avec ses cordes et ses
lames et ses secrets de clefs
Voici devant toi une poésie centrée et
nouée
Une poésie solitaire et insolite
Une poésie noire et sans frottement
comme un fleuve
Une poésie à confronter à la rondeur du monde
Une poésie nette et haute toute cirée de
silence
Une poésie debout dans l'aube et suante de
rosée
Une poésie sur qui l'on ne jette pas le grappin
Une poésie à écrire contre les murs
Mais ce qui importe ô homme du grand
cercle par les plaines et de la lampe oblique
Ce qui importe ici
Ce n'est pas la liberté mais la souveraineté
O homme du regard marin
Ce n'est pas la connaissance mais la
cohérence
Appelle ta voix des noirs parcours et
marche vers le faisceau étincelant
des voies souterraines
Bouscule page après page les décombres des
forclusions fumantes
Et rassemble les terres de la grandeur et
recense les territoires de la puissance
Mon oracle est celui-là même écoutez-le
Le Portail du Livre :
" - Mesdames,
Mesdemoiselles, gentilles et furieuses, humbles servantes
et grandes prêtresses, emmerdeuses et emmerderesses,
passantes et destins, compagnes et maîtresses, sans oublier
bien sûr Mesdames et Mesdemoiselles les titres oubliés,
débutai-je, vous n’ignorez pas ce qui vient de m’arriver.
Je termine la traversée d’un quartier de Paris, obéissant à
une attraction fatale que j’ai la faiblesse de croire
naturelle, bonne et indispensable, et ce simple parcours
m’a fait rencontrer le Diable — ou celui qui se fait passer
pour lui — m’a rendu poète, pèlerin, verbeux, obscène et
pornographe, voyageur, amoureux en quête et comme toujours
déjoueur de complots. Avouez avec moi que c’est beaucoup
pour ma truffe simple et honnête. Qu’importe, je suis prêt,
je me soumets à votre jugement, je vais vous parler des
culs. Des vôtres en l’occurrence.... " (Extraits de " Les
Culs ")
Titre provoquant... pour un livre qui ne l'est pas.
Collaborateur de Pierre Boulez, fondateur du Centre de
Musique Contemporaine de Genève, Président à l'Unesco,
Jacques Guyonnet nous offre une petite perle en trois
volumes, sous le titre "Fréquence Femme", publié aux
éditions de la Margelle. "On a volé le Big Bang", "Les
culs", "La tempête" constituent cette trilogie à l'humour
omniprésent, dont on pourra découvrir de larges extraits
sur le site de l'auteur.
Jacques Guyonnet a publié de nombreux ouvrages dont
"Structure et Communication" (Julliard), "L'oeil du
Cyclone", "Informatique et créativité musicale".....
...mais surtout
(et, en toute impartialité, c'est là une de ses plus belles
oeuvres!) Jacques Guyonnet est un des rares écrivains
contemporains a s'être penché sur le sort d'Aline autrement
que pour lui crier dans les oreilles... à travers le
personnage de l'un de ses romans : " Ernesto le Cubain
avait été fort épris d'une certaine Aline, une cousine de
Josefina dont cette dernière avait utilisé le prénom pour
sa grande expérience virtuelle sur Internet. c'était une
femme erratique dans tous les sens du terme (..). Il la
lisait dans la vie courante,surtout quand elle n'était pas
là. Il eut un choc d'adrén(Aline) en changeant les
batteries de son portable. C'étaient évidemment des
batteries alc(Aline)s. Il se prit d'un vif intérêt pour une
histoire de détournement d'avion (des Cat(Alina) s) et
s'aperçut qu'il avait eu lieu à proximité de la presqu'île
de Sakh(Aline). Quand il téléphonait aux USA il demandait "
A line ". Le destin fut assez cruel pour qu'il découvre non
loin de son domicile parisien une boucherie
chev(Aline)...